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Mer 16 Fév - 21:01
Angels meetingJ'ai envie de te tenir, te parler, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrasements.
Il fait nuit. Comme tu le fais presque tous les soirs (que dis-je, les nuits plutôt) de la semaine, tu es en train de travailler. Le décalage dans ton cycle de vie que tu t’imposes pour gratter un peu d’argent finira peut-être pas avoir ta peau, mais tu te dis encore que c’est pour le mieux. C’est souvent la journée que des groupes essaient de s’approcher de votre immeuble, et tu dois être là pour protéger le groupe. La nuit est plus calme, fait presque surprenant quand on y pense.

Du coup, tu te redresses en finissant de passer la serpillère dans une immeuble d’administration, vide et silencieux. Tes vertèbres craquent, mais tu n’es pas fatigué, même si tu fais ça depuis des mois. Ton corps est assez musclé pour soutenir la charge de travail avant de rentrer t’occuper de la grande famille que vous formez.

Il est quasiment une heure du matin lorsque tu quittes l’immeuble pour une petite marche qui va t’emmener vers un autre bâtiment où les mêmes taches t’attendent. Pourtant, si tu es bien décidé à aller là où le travail t’attend, tu te figes tout à coup lorsque tu entends un glapissement terrifié dans une des petites rues de ce sale quartier où tu travailles. Les soirs dans le D3 sont les pires, car tu entends la police toute la nuit, parfois des bruits de balle, souvent des courses affolées de ceux qui fuient la justice.

« Merde ! »

Ça t’échappe aussi sec lorsqu’un bruit de sanglot et un cri se rajoutent. Tu as du travail, c’est une vérité, mais jaimais, ô grand jamais, tu ne détourneras les yeux d’une telle situation. Ton coeur se met à battre la chamade, et tu te tournes brusquement vers la source du son. Pas besoin de penser plus longtemps, tu te mets à courir, ton sac à dos se balançant dans ton dos, vêtus trop légèrement pour un jour d’hiver. Tu t’en fiches, tu veux juste empêcher qu’un événement malencontreux ne se passe…

Iñaki Alvarez
Iñaki Alvarez
#ae6157
53
06/04/2021
Mer 16 Fév - 21:24
Tu n'aurais pas dû. C'est une évidence, tu n'aurais pas dû, tout comme tu ne devrais pas en règle générale. Tu ne devrais pas mentir à ton père, Siam, parce que même s'il est ton père il n'en reste pas moins un homme dangereux, tu ne devrais pas tenter utiliser ces ailes, tu ne devrais pas non plus le faire pour tenter de rétablir un semblant d'ordre ou pour prêter main forte aux plus faibles. Peut-être que tu devrais te contenter d'être la fille de ton père, profiter de tout ce qu'il t'offre, de l'argent que tu possèdes par son biais. A ton âge, dans ta position, tu devrais être dans une boîte du premier district en train de danser et de boire tes cocktails préférés, ou en train de rouler au volant de ta voiture hors de prix. A la place, tu es là, au beau milieu de ce district qui sent l'essence, la pourriture et le sang, là où le crime règne et où les plus faibles ne font qu'endurer la souffrance, là où ceux qui sont censés faire la loi n'osent même plus mettre les pieds de peur d'y perdre la vie avant d'avoir eu l'occasion de quitter le périmètre restreint de la ville …

Tu n'as jamais été une combattante, Siam, si l'on met de côté les cours de sports de combats divers dont tu as eu le privilège de bénéficier … ton père était d'accord avec ça, lorsque tu lui as dit que c'était simplement pour pouvoir te défendre, au cas où. Ca te sers, évidemment, mais c'est loin d'être suffisant et pour avoir l'avantage lorsque tu fais l'erreur de te mêler de quelque chose par ici, tu ne peux que compter sur l'avantage que te donne ton pouvoir. Des ailes qui impressionnent, qui effraient, parfois, des ailes assez puissantes pour te permettre de te tirer de bien des situations mais encore faut-il que tu sois assez habile et rapide pour le faire. Ce soir, par exemple, ça n'a de toute évidence pas été le cas.

Ton seul réconfort, c'est de te dire que le gamin qui courrait pour échapper à ces deux types à pû s'en tirer, il a détalé dés que tu lui en as donné l'occasion, quand à toi, tu as été prise de vitesse. La lame est venue se planter dans ta main, alors que tu avais tenté de préserver une autre partie de ton corps, plus vitale, tu avais tout de même eu le temps de fuir en quittant la terre ferme pour rejoindre le ciel mais le sang que tu perdais, et la douleur avaient eu tôt fait d'avoir raison de toi, et tu t'étais lamentablement étalée là, au fin fond d'une ruelle. Le couteau - pas bien impressionnant heureusement - encore planté dans la paume, tu avais ressenti le besoin de l'arracher de ta chair en tirant dessus d'un coup sec ce qui t'avait arraché un cri de douleur supplémentaire.

Main refermée, bras replié contre toi, ailes toujours déployées, tu tentes tant bien que mal de te redresser, trébuche plusieurs fois dans la ruelle avant de t'arrêter, de souffler un grand coup, regard troublé, yeux perdus sur le sol, ça tourne, Siam … ça tourne et tu crains que ces sales types ne soient toujours après toi.
Siam L. Reyes
Siam L. Reyes
#E74C3C
85
20/04/2021
Mer 16 Fév - 22:25
Angels meetingJ'ai envie de te tenir, te parler, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrasements.
Tu t’attends à un tas de choses, en courant dans la direction du bruit, mais sûrement pas à y trouver ce qui s’y trouve. Parce qu’en plus, Inaki, tu es croyant toi. Alors quand tu dérapes au bout de l’allée, tu relèves les yeux sur quelque chose qui a des ailes. Immense. En plumes blanches et soyeuses. Et sous le coup de la surprise, tu t’arrêtes l’air hébété, avant de te signer, en murmurant un remerciment à ton dieu dans la langue de tes racines.

Et enfin, tu arrêtes de croire à un miracle en la voyant chanceler sur ses jambes. Tu es un habitué à la violence, au sang, aux cris, mais ce serait un mensonge éhonté de dire que tu t’y es fait. Jamais. Et là, en voyant sa main en sang et son air douloureux, un vif élan de ce même sentiment te traverse brutalement. Ca fait mal, mais ça serait pire de ne pas réagir. Brusquement, tu t’avances vers elle, les mains bien en vue devant toi.

« Tout va bien ? Votre main, que s’est-il passé ?»

Tu continues d’avancer et franchement, quand tu vois son état, toi qui fait toujours si attention de ne pas entrer dans la bulle de protection des gens, tu te pousses à outrepasser cette règle pour venir l’entourer doucement, légèrement, de tes bras musclé. Tu es du genre sec oui, mais on ne pourra jamais nier cette force que tu travailles chaque jour, de peur de ne pas pouvoir assurer la protection de ceux que tu aimes.

« N’ayez crainte, je ne vous veux aucun mal. Je m’appelle Inaki, je viens du quartier. Tu as la tête près d’elle et d’une main tu soulèves doucement la sienne. Qui vous a fait ça ? Je vais vous aider. »
Iñaki Alvarez
Iñaki Alvarez
#ae6157
53
06/04/2021
Mer 16 Fév - 23:00
Complètement à découvert, le sang s'écoule de ta main dans un flux étrangement régulier, les « ploc » s'enchaînent au rythme des gouttes qui viennent s'écraser sur le sol sale de la ruelle, les yeux humides de larmes, la peur est venue accompagner la souffrance lorsque tu te rends compte que les forces te manquent cruellement, et que même lorsque tu essaies de toutes tes forces, tes ailes d'ordinaire si obéissantes refusent tout bonnement de t'obéir ne te laissant de ce fait pas la possibilité de fuir le district pour de bon. Toi qui as pour habitude de travailler seule lorsque tu sors le soir, tu le regrettes maintenant, puisqu'il n'y a personne que tu puisses appeler à ce moment précis … personne qui ne pourrait comprendre, autant la raison de ta blessure que les ailes d'ange qui ornent ton dos.

Et puis il y a ce bruit, ces pas qui provoquent en toi la panique, tu tentes un mouvement de recul, manquant de tomber à la renverse mais avant que tu n'aies réellement eu le temps de comprendre, de réagir, voilà que deux bras viennent te chercher, te soutenir et te rattraper. La voix masculine te questionne, mais probablement en état de choc, tu ne fais que continuer à fixer le sol avec cette expression étrange accrochée au visage, comme si tu allais tourner de l'œil. Il lui suffit pourtant de venir relever ton visage, pour que tes yeux enfin croisent son regard … Il n'est pas brutal, ne semble pas chercher à te faire de mal et puisqu'il t'assure ne pas être ton ennemi, tu décides de le croire sans chercher plus loin, trop faible à ce moment pour creuser davantage. « Deux types … ils maltraitaient un enfant. » Un pauvre gamin qui mourrait de faim, comme beaucoup d'autres. On pourrait croire que la vie est plus simple avec les moyens qui sont consacrés à cette ville, mais la vie est chère à Charney, un morceau de pain est vendu à prix d'or et beaucoup de famille sont littéralement sans le sous. Les emplois disparaissent peu à peu, du moins les emplois légaux, ils sont remplacés par les combines des mafias, par celles de ton père, en partie, mais surtout par celles des Russes. « Ça ne veut pas s'arrêter de saigner. » Poing toujours fermé, malgré tout, le sang continue de couler, de glisser sur ta peau, de s'échapper, tu as beau serrer à t'en faire mal pour tout retenir, rien n'y fait et pour toi qui te blesses rarement, c'est juste effrayant … « Je vais mourir … » Pas du tout. T'évanouir, surement, mais certainement pas mourir. C'est pourtant ton impression, sur l'instant, tu te sens faible et vulnérable, ton corps tremble, il fait froid.
Siam L. Reyes
Siam L. Reyes
#E74C3C
85
20/04/2021
Mer 16 Fév - 23:24
Angels meetingJ'ai envie de te tenir, te parler, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrasements.
Tu ne la lâcheras pas. Ça veut dire beaucoup de chose pour toi, parce que, lorsqu’on te connait, tu es du genre à faire vraiment les choses. Alors oui, tu ne la laisseras pas choir au sol, même si la conscience s’échappait d’elle. Mais aussi tu ne la laisseras pas dans cette rue, dans la panade, traquée peut-être. Tu seras là par la suite, aussi, si elle a besoin d’aide ou de soutien. Une blessure comme ça, avec la chute qui a du suivre vu son état, ça peut laisser des marques. Et toi, tu veilles toujours à aider jusqu’au bout.

Ainsi, quand elle vient te répondre, tu te tends. Sans t’en apercevoir, pendant quelques instants, tu te contractes tes muscles et sûrement que ta poigne se fait plus forte sur elle. Puis tu prends conscience de cette réaction et en relâchant ton souffle lentement, tu détends à nouveaux tes muscles et tu hoches difficilement la tête sans masquer l’inquiétude dans ton regard.

« Ca va aller, ne paniquez pas. »

Trop tard, et vu comme sa blessure saigne, tu ne peux que comprendre. Plein de compassion, tu l’attires un peu plus contre toi, d’un bras dans son dos, sous ses ailes, tu la maintiens et de l’autre tu attrapes sans main pour regarder. Quand tu vois l’entaille profonde, ta bouche se tord et un court, très court, instant la fureur grimpe dans ta poitrine. Tu l’étouffes en relâchant doucement sa main.

« Je vais vous asseoir le temps de faire un bandage de fortune. Ensuite, je vous emmène à l’hôpital. Et au même moment, elle panique plus encore, allant jusqu’à croire qu’elle va mourir. Ca te touche tellement, Inaki, que sans réfléchir tu lui offres une câlin. Tu la sers fort, en lui soufflant. Je vous promets que non. Je vais vous aider ! »

Puis tu la glisses doucement sur le sol, assise, pour retirer le foulard léger que tu utilises en écharpe, parce que ta vrai écharpe a été donnée à un gosse de votre groupe. Avec dextérité tu l’entoures autour de sa main, sur serres fort en lui répétant que ça va aller. Et quand tu en finis, tu viens te tourner vers son visage, ta main glisse sur sa joue.

« Comment vous sentez-vous ? Il faudrait que l’on bouge mais… Pourriez-vous faire disparaître vos ailes ? Je n’ai rien qui pourrait entièrement les couvrir, et l’on risquerait des ennuis si les mauvaises personnes nous croisent et remarquent ça. »

Tu as une petite moue désolé, comme si ses ailes n’étaient pas gênantes. Et à tes yeux, elles ne le sont pas. Elle sont magnifique, comme un bijou d’un autre monde. Tu te retiens pourtant de le lui dire.
Iñaki Alvarez
Iñaki Alvarez
#ae6157
53
06/04/2021
Mer 16 Fév - 23:47
Tu réagis à peine, tu n'es pas en état de le faire, plus en capacité actuellement de réfléchir, de penser correctement alors, tu ne bouges pas, et tu laisses cet inconnu t'étreindre, tu restes entre ses bras, probablement que sans eux tu finirais par tomber, t'évanouir, mais étrangement, sa présence t'aides à garder au moins la tête hors de l'eau et à ne pas tout laisser tomber, d'un coup. Parce que le sang coule, il ne cesse de couler, encore et encore, et tu sais bien que ce n'est pas une simple coupure sans gravité … tu ne peux pas demander un pansement et rentrer à la maison. Tu as besoin d'un médecin, Siam, et quand tu songes à ça, ça te terrifie encore plus. Même le regard de l'homme, près de toi, en dit long … et s'il parle de te faire un bandage, au moins pour ralentir le saignement, sans doute, il évoque ensuite l'idée de t'emmener à l'hôpital et ça, Siam, tu le rejettes immédiatement.

Tu n'as pourtant pas le temps de refuser - pour l'instant - puisqu'il te sers plus fort encore contre lui, il cherche à te rassurer, à te ramener à la raison sûrement, il te promet que non, tu ne vas mourir et qu'il va t'aider, et encore une fois, tu décides simplement de le croire. Tu te retrouves assise sur le sol juste après, et il vient en effet entourer ta main blessée d'un tissu bien serré, alors, à ce moment, tu te sens enfin la force de relever la tête de toi-même pour l'observer. « Vous ne pouvez pas m'emmener à l'hôpital. » Tu annonces, en venant attraper cette main qui glisse contre ta joue de ta main saine. Tu le retiens, un instant, plongeant ton regard sombre dans ses yeux, pour lui faire comprendre que ce n'est pas un caprice, que tu es sérieuse.

Tu parviens enfin à faire disparaitre les deux ailes blanches dans ton dos, pour ne redevenir face à lui qu'une jeune femme des plus normales, blessée, certes, mais probablement moins particulière que tu l'étais jusqu'à présent. « J'ai besoin d'un médecin, mais pas de l'hôpital. Est-ce qu'il n'y en aurait pas un, dans les parages ? » C'est peut-être stupide, certes, mais tu as tes raisons. Si tu vas à l'hôpital, ton père saura que tu es blessée, il saura même tellement rapidement qu'il débarquera sûrement dans le quart d'heure suivant, avant même que les médecins n'en aient terminé avec ta main … il posera des questions, et tu ne veux surtout pas qu'il sache. Bien sûr, il verra bien que tu es blessée, mais quand cette blessure sera cachée derrière un pansement, tu pourras inventer n'importe quoi, tu auras eu le temps de trouver un mensonge qui tient la route comme tu le fais si souvent avec lui. « Mon père ne doit rien savoir de ce qui s'est passé … s'il vous plaît, ce n'est pas n'importe qui, il sait toujours tout, j'ai besoin de discrétion. » Presque suppliante, tu as pourtant bien conscience d'en demander beaucoup, il est tard et à Charney, les médecins ne courent pas les rues, surtout dans le troisième district.
Siam L. Reyes
Siam L. Reyes
#E74C3C
85
20/04/2021
Jeu 17 Fév - 0:06
Angels meetingJ'ai envie de te tenir, te parler, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrasements.
Agenouillé devant elle, tu as des air de chevalier servant, et dans le fond, c’est une appellation qui pourrait te sied, mais tu t’en fiches. Tu as une telle faculté d’abstraction de toi-même, que tu ne penses pas un instant à ce que tu lui renvoie. Tu agis par instant dans la simple et pure volonté de l’aider. Tu vas lui donner ce dont elle a besoin dans l’instant et c’est tout. Tu es comme ça, pourtant quand sa main agrippe la tienne, tu as l’impression d’être traversé par un choc électrique. Ca dure moins d’une seconde mais ça résonne partout en toi, avant que tu ne te reprenne.

« Il faut recoudre ça correctement… Tu commence à insister mais elle fait disparaître ses ailes dans son dos, te surprenant, avant de s’expliquer ce qui lui arrive. Je… Un médecin ne pourrait pas forcément tout réparer au mieux et… C’est en entendant le fait qu’elle a besoin de discrétion et ce ton qu’elle emploie pour parler de son père que tu flanches. Tes mains viennent emprisonner celle qu’elle t’a donné sans le vouloir. D’accord, je vais vous emmener quelque part ! »

Et tu la relâches pour bouger. Tu vois bien sa fragilité et tu as encore en tête la manière dont elle oscillait sur ses jambes. Alors sans demander de permission parce que sa blessure t’inquiète sérieusement, tu glisses une main dans son dos, l’autre sous ses genoux, et tu te relèves en l’emportant tout contre ton buste solide et chaud, à travers la veste bombers d’une autre époque que tu portes.

« Je connais un médecin pas loin, il est vraiment très humain. Par contre, s’il dit qu’il ne peut rien faire, je devrais vraiment vous emmener à l’hôpital. On fera au mieux, d’accord ? Et tu la regardes, un instant pendant ta marche rapide, pour lui offrir un sourire réconfortant. Vous avez pu l’aider, cet enfant qu’ils avaient pris à parti, n’est-ce pas ? Vous vouliez le sauver ? »

Tu n’imagines pas qu’un véritable Ange ait détourné les yeux d’une scène pareille, encore plus vu qu’elle est blessé. Et ça te fait quelque chose, de te dire que tu tiens une telle personne dans tes bras. Tu es honoré et touché. Et puis sans vraiment savoir pourquoi, tu sens bien que ton coeur frappe plus fort dans ta poitrine. C’est le coup des ailes, ça…

« Vous vous appelez comment ? Enfin, si vous voulez me le dire, bien sûr. »
Iñaki Alvarez
Iñaki Alvarez
#ae6157
53
06/04/2021
Jeu 17 Fév - 1:04
C'est simple, Siam, si tu permets qu'il t'emmènes à l'hôpital, quelqu'un là-bas passera un coup de fil à ton père, il saura que tu es là dans la minute, il posera des questions, et il fera en sorte d'obtenir toutes les réponses qu'il jugera nécessaire. Si cet homme se trouve à tes côtés, il cherchera à savoir qui il est, et bien évidemment, il fera probablement en sorte de l'éloigner de sa fille chérie parce que c'est ce qu'il a fait avec tous les hommes qui se sont approchés de toi de trop près … Esteban Reyes n'est pas un homme avec lequel on plaisante, il est un homme qu'il vaut mieux craindre de toutes ses forces pour comprendre à quel point il peut être dangereux, et si tu ne cautionnes en rien l'attitude de ton géniteur, tu ne peux rien faire pour changer ça, et tu ne peux pas non plus te résoudre à partir, ou à te retourner pour de bon contre lui. Après tout, il n'en reste pas moins ta seule et unique famille.

Fort heureusement, Inaki semble être quelqu'un de compréhensif, tu n'entres pas dans le détail, mais il se ravise concernant l'hôpital, t'expliquant qu'il veut bien t'emmener chez un médecin du coin, par contre, tu es prévenue, Siam, si le médecin en question ne peut rien faire pour ta main, tu seras surement bien obligée de te rendre à l'hôpital pour éviter les problèmes … et tu espères de toutes tes forces que ce n'est pas si grave, et que tu vas t'en sortir sans devoir en passer par là. En tout cas, tu es prête à essayer de te relever, mais … il te prends de court. Un bras dans ton dos, l'autre sous tes genoux, il te soulève avec une facilité déconcertante pour te ramener contre lui et se mettre en route comme si tu ne pesais rien du tout. Probablement que c'est mieux, parce que tu sens bien que ton corps tremble encore, et que tu ne serais surement pas parvenue à tenir sur tes jambes, mais évidemment, maintenant que tu as repris tes esprits, tu es surprise, gênée aussi peut-être, un peu. « Il s'est enfui … il va bien, normalement. » Le gosse est probablement retourner se cacher, en tout cas, tu sais qu'il a pu échapper à ses types et si ces derniers rôdent encore, ce n'est plus le gamin qu'ils cherchent, c'est toi. « Siam. » Tu donnes ton prénom, uniquement ça parce que ton nom est bien trop connu - en mal - du grand public, à Charney. Tu n'es malheureusement pas n'importe qui, ma grande.

En tout cas, tu finis par te détendre un peu, dans ses bras, tu cesses d'être aussi crispée, relâchant un peu tes muscles maintenant que tu as l'impression d'être relativement en sécurité. « Vous vivez par ici ? » Tu sais que les gens qui vivent par ici ne le font pas spécialement par choix, c'est dangereux, le troisième district, et c'est rare de croiser des gens qui osent se balader dehors en pleine nuit …
Siam L. Reyes
Siam L. Reyes
#E74C3C
85
20/04/2021
Jeu 17 Fév - 21:57
Angels meetingJ'ai envie de te tenir, te parler, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrasements.
Tu n’hésites pas un instant à te mettre en marche avec la jeune femme contre toi. C’est comme ça, vois-tu, tu ne peux tout simplement pas la laisser derrière, et tu n’as même pas pensé à la laisser marcher par elle-même. Elle a manqué de tomber, c’est tout ce qu’il te faut pour la porter comme tu le fais en ce moment. Et si tu regardes devant toi pour ne pas prendre le risque de chuter avec elle, quand elle te rassure sur l’enfant, tu la regardes et un sourire perce sur ton visage.

« Merci pour lui. Vous êtes courageuse. »

Tu le penses sincèrement, même si tu n’insistes pas dessus. D’ailleurs, lorsque vous finissez par tourner dans une rue silencieuse, elle t’offre son prénom puis te pose cette question qui te fait réfléchir quelques instants. Peux-tu lui dire la vérité ? Ne va-t-elle pas prendre peur ? Après tout, Inaki, tu n’es pas assez bête pour ignorer qu’elle doit venir d’une famille bien différente de la tienne. Mais si tu sais qu’un monde vous sépare, tu fais ton choix.

« C’est un très beau prénom pour une bien belle personne. Tu souris, avec douceur alors que tu tournes doucement vers une volée de marche. Je vis dans le quartier, mais pas vraiment là où on s’y attendrait. Si tu veux en discuter, on le fera après, nous voilà arrivé. »

Et tu la cales plus contre toi le temps de te battre avec la sonnette pour appeler le médecin qui a toujours été une bonne personne, pour toi comme pour les tiens. D’ailleurs, le vieil homme à lunette, cheveux poivre et sel et barbe de trois jours apparait rapidement et il n’hésite pas un instant pour vous faire entrer. Toi, tu t’empresse d’aller dans son salon reconverti en salle d’osculation et tu poses doucement la jeune femme en reculant d’un pas.

« Je peux attendre dehors, si vous voulez. Tu lui dis, alors que le médecin, lui, arrive au pas de course avec son sac noir. Vous pouvez lui faire confiance, il m’a déjà rafistolé quelques fois. »

Iñaki Alvarez
Iñaki Alvarez
#ae6157
53
06/04/2021
Jeu 17 Fév - 23:26
« Pas vraiment … » Tu murmures, à sa remarque sur le courage. Tu n'es pas bien certaine que ce soit du courage, Siam, qui te pousses à faire ce que tu fais pour les autres. Ce n'est pas toi que tu essaies de racheter, c'est ton père. Tu ne sais pas si l'on peut dire que tu as honte de ce qu'il est, mais Esteban n'est certainement pas une fierté à tes yeux, tu ne diras jamais ton nom de famille sans y réfléchir à deux fois, ici, parce que le nom des Reyes est sale, taché de sang et de violence. Lorsqu'il est évoqué, on pense immédiatement à ton géniteur, à ce tout ce qu'il entretient de mauvais dans cette ville quand toi, tu essaies de ramener un peu de lumière. Tu ne peux pas défaire ce qu'il fait, tu ne peux ramener ceux qui meurent par sa faute, voire peut-être de sa main, tu ne peux rendre ce qu'il prend. Alors, tu agis sur d'autres fronts, espérant probablement ramener un certain équilibre dans la balance. Le problème, c'est que tu es toujours en l'air quand lui est cloué au sol…

Vous arrivez bien plus vite que tu ne l'aurais imaginé, et s'il répond à ton interrogation, en partie, il finit par activer la sonnette du médecin. C'est un vieux bonhomme qui se pointe, qui fait son apparition et qui vous observe tous les deux avant de vous faire entrer rapidement, comme s'il craignait que le danger ne soit toujours à vos trousses. Tu te retrouves bien rapidement déposée sur une table d'auscultation vieillotte, et tu tends la main vers le médecin lorsqu'il approche à son tour pour vérifier quel est le souci avec toi. « Reste. S'il te plait. » Pas l'envie d'être seule, quand bien même le vieux bonhomme n'a pas l'air bien méchant, ou bien dangereux. D'ailleurs, il est extrêmement doux lorsqu'il s'agit de retirer le bout de tissu imbibé de sang qui était accroché à ta main, et de même lorsqu'il se met à nettoyer le tout pour y voir plus clair. Ce n'est assurément pas une petite coupure anodine, et tu le vois en te penchant légèrement pour l'observer, autant que tu le constates à la tête du médecin. « Faites ce que vous pouvez, je ne veux pas aller me fiche dans les mains des médecins de l'hôpital. » Pas qu'ils ne sont pas compétents, certains le sont certainement d'ailleurs, seulement, ton père à bien trop de contacts là-bas. Encore une fois, le simple fait d'y mettre les pieds ferait sauter bien des secrets que tu n'es pas prête à laisser être dévoilés de la sorte …

Le problème, quand on refuse de se faire soigner là où se trouvent les moyens les plus conséquents, c'est qu'on doit accepter de faire des concessions. Les produits que possèdent ce médecins ne sont plus de première jeunesse et s'il tente bien de t'épargner un peu de douleur, l'anesthésie est un demi échec. Ca fait moins mal que s'il avait fait sans, certes, mais ça te fais quand même un mal de chien quand il rafistole ta main tant bien que mal, te rappelant au beau milieu de tout ça à quel point tu as eu de la chance que rien d'important ne soit touché, endommagé. Il en termine avec quelques sutures, puis un bandage solide avant de te laisser respirer, et te reprendre après cette épreuve. « Merci … » Tu souffles. Et il s'éloigne, remballe ses affaires, emmène les instruments qui doivent maintenant être nettoyés. « Vous voyez … pas besoin d'hôpital finalement. »
Siam L. Reyes
Siam L. Reyes
#E74C3C
85
20/04/2021
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